INVITATION à l’exposition sur l’église Saint Wulgan

INVITATION

 

 

Quelques membres du Comité ont eu le plaisir d’avoir une guide passionnée et passionnante, en la personne de Claude Giraud qui nous présenta et commenta la magnifique exposition qu’elle a réalisée en l’église Saint Wulgan.

 

 

                                     Un public attentif, accroché aux paroles de la « guide ».
                         Superbes vitraux créés par le Père Cholewska; moine de Wisques.

 

 

HISTOIRE : Des rapports entre la Iere Croisade et le secteur de Lens

Lundi 5 mars, à la Maison syndicale, le comité des Sages recevait Madame Plessis, professeur d’histoire pour une conférence intitulée « Le rôle des fils des Comtes de Boulogne et de Lens dans la Iere Croisade ».
Parlez-nous de votre thématique en quelques mots… J’étais déjà venue il y a un an pour évoquer les figures des fils des comtes de Boulogne (Eustache II et Ide de Boulogne) et pour présenter l’organisation des pouvoirs (Clergé, Seigneurie, Barons etc.). Aujourd’hui, mon intervention se porte plutôt sur la Croisade de ces fils. Les trois fils Godefroi de Bouillon, Eustache III et Baudouin. Il y a deux dates à retenir : l’appel du pape en 1095 et la prise de Jérusalem en 1099.
Rappelons que le but de cette Croisade est de délivrer le Saint Sépulcre du Christ qui est aux mains des Musulmans. Après la prise, Eustache ne reste pas à Jérusalem et rentre pour gérer les comtés de Lens et Boulogne. Godefroi, lui, reste mais ne veut pas devenir roi par modestie et piété. Il ne veut pas porter de couronne là où le Christ a porté la couronne d’épines. Il sera donc Avoué du Saint Sépulcre et organise donc le royaume de Jérusalem. Lorsqu’en 1100, il meurt, c’est Baudouin qui prend la place et se fait appeler Roi. Il devient Baudoin Ie r.
On parle de traces à Lens… Après cette expédition et le retour dans la région, il y a eu des légendes. Il y aurait eu, à Notre Dame de Lens (NDRL : la chapelle fut détruite lors de la Seconde Guerre mondiale. On la localise du côté de l’église Saint Wulgan de la route de Lille) des cheveux du Christ, il y aurait eu un bout de la Croix, il y aurait eu un élément de la couronne d’épines… Parlez-nous de Ide, comtesse de Lens et Boulogne et dont un collège porte son nom, rue Emile-Zola… Une femme très pieuse qui, à son arrivée à Lens, a fait beaucoup d’actions liées à la religion. Avec Eustache II, elle formait un beau couple loin des moeurs brutales et infidèles de l’époque. Elle a été sanctifiée après sa mort.
Propos recueillis par Maxime PRUVOST
[ Source : L’Avenir de l’Artois ]
          jeudi 08.03.2012

 » Vieillir « 

A mes vieux amis dont le cerveau est toujours jeune !
Extrait du livre de Bernard Pivot paru en avril 2011 : Les mots de ma vie

Vieillir, c’est chiant. J’aurais pu dire : vieillir, c’est désolant, c’est insupportable, c’est douloureux, c’est horrible, c’est déprimant, c’est mortel.

Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste. Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira. Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance. On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau. On se sentait conquérant. Invulnérable. La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante. Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme.

Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps – mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge. J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard. Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans l’apartheid de l’âge. Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants. « Avec respect », « En hommage respectueux », « Avec mes sentiments très respectueux ». Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ? Les cons ! Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !

Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place. J’ai failli la gifler. Puis la priant de se rassoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué. « Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée. J’ai pensé que… » Moi aussitôt : «Vous pensiez que…? — Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous assoir. – Parce que j’ai les cheveux blancs? – Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée…– Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous? –Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge… –Une question de quoi, alors? – Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois…» J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.

Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, ne renoncer à rien. Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni au rêve. Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent. C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie. La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce. J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart, soit, du même, l’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révèleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà. Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps. Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. En années? En mois? En jours? Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital. Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération. Après nous, le déluge? Non, Mozart.

Un ami très cher nous a quittés

Julien Delaby, ancien secrétaire régional de la CFDT, est décédé
mercredi 08.02.2012, 05:28 – P.-L. F.


Julien Delaby est décédé à l’âge de 79 ans.

| DISPARITION |
Julien Delaby, ancien secrétaire régional de la CFDT (de 1975 à 1988) est décédé hier à l’âge de 79 ans. Pascal Catto, l’un de ses successeurs à la tête de l’union régionale, est touché : « Il était là en 1964 quand la CFTC s’est scindée et que la CFDT a vu le jour. Il a apporté beaucoup à la région, c’était un visionnaire. » …

Et Pascal Catto de citer des actions menées par Julien Delaby : « Il est à l’initiative de la caisse nationale d’action syndicale, une caisse de solidarité pour permettre de faire face aux jours de grève. » Autre morceau de bravoure : « Il me racontait aussi qu’il s’est retrouvé dans le bureau de Pierre Mauroy pour convaincre la Région d’investir dans le ferroviaire. Le transport collectif régional, qui est devenu le TER, était né. » Martine Aubry, maire de Lille, ne s’y est pas trompée en rendant hommage à cette figure du syndicalisme: « Armé d’un inaltérable sens de l’engagement, d’une formidable énergie, il se battait pour une transformation de la société. Je me souviens de ses combats récents pour une réforme juste des retraites ou aux côtés des femmes vivant sous le seuil de pauvreté. » Julien Delaby était aussi à l’origine de la création de l’Imprimerie artésienne, une SCOP basée à Liévin. Attaché à la région où il est né, il était encore un ardent défenseur du classement du bassin minier au patrimoine mondial de l’humanité. Preuve qu’il était toujours impliqué dans la vie sociale, Julien Delaby, qui appartenait au comité des sages de Lens (une sorte de conseil de concertation), émettait encore très récemment le souhait de sensibiliser la population au fait que l’amiante n’était pas la seule matière toxique à menacer la santé des travailleurs.

[Source : La Voix du Nord]

Troubles de l’audition : les Sages tendent l’oreille

Olivier Kosztur au pays de la trompe d'Eustache.

Les troubles de l’audition étaient le sujet abordé par le comité des Sages, hier matin, 19/1/12, salle Paul-Sion. …

La présence de soixante-cinq personnes traduisait l’intérêt des seniors pour ce sujet… parlant ! Prenez la presbyacousie, pas encore aussi connue que son alter ego oculaire, la presbytie. « C’est un vieillissement précoce de l’audition. Avant, on ne le connaissait pas parce qu’on ne vivait pas suffisamment longtemps pour le vivre… c’était un peu « pas de bras pas de chocolat » », explique Olivier Kosztur, l’audioprothésiste diplômé d’État appelé par les Sages.

« Et les jeunes, ça ne vieillit pas chez eux quand ils mettent la musique forte ? » s’interroge une auditrice. Non, répond le spécialiste. Mais c’est pire ! Il parle dans ce cas de traumatisme par la perte irréversible de cellules ciliaires. « On ne fait pas une génération de malentendants mais de sourds », prévient l’intervenant face aux pratiques extrêmes de jeunes mal informés en matière auditive.

Certains troubles peuvent parfois se régler simplement. Connaissez-vous la technique du pilote d’avion qui se bouche le nez, ferme la bouche puis souffle un bon coup ? Une idée à reprendre pour tous ceux qui se retrouvent avec la trompe d’Eustache bouchée, en prenant l’avion ou même en descendant la montagne… « Même chez nous, quand on éternue… On se sent mieux ! » intervient une autre auditrice. C’est vrai, toutes les techniques sont bonnes pour remettre le tympan en place !

Surdité brusque et acouphènes
Plus anxiogène, la surdité brusque jette un froid dans l’assistance. « C’est une urgence clinique, on a huit heures pour intervenir, il faut aller au plus tôt faire une perfusion aux urgences », précise Olivier Kosztur. Et il ajoute : « Ça peut arriver quel que soit l’âge du patient… » Un traumatisme d’ordre vasculaire est à l’origine de cette pathologie. Ne pas hésiter donc à consulter son médecin en cas de surdité subite.

« Et les acouphènes ? » Une Lensoise s’intéresse à cette sensation gênante d’avoir un bourdon qui fait son nid entre le marteau et l’étrier. « Il n’y a pas de solution miracle », estime l’audioprothésiste à propos de ce mot dont tout le monde parle. « Un acouphène, c’est un bruit qui ressemble au sifflement d’une cocotte ou au tintement d’une cloche… On arrive à le masquer mais le soir, quand on retire l’appareil auditif, il revient. » Quant aux appareils qui se vendraient comme « masqueurs d’acouphènes », l’homme dit ne peut y croire, vingt ans d’expérience à la clé. Lui préconise le yoga, la natation, la détente. On peut aussi mettre dans la maison un petit bruit de fond ou une musique d’ambiance qui permet d’atténuer les désagréments liés aux acouphènes. Une chose est sûre : le vieillissement commence toujours par les fréquences aiguës. « J’entends mais je ne comprends pas », est une phrase qui revient souvent chez une personne qui, un an plus tôt, arrivait à suivre la conversation à table et qui, cette fois-ci, se retrouve un peu seule. Comme on dit, mieux vaut agir avant de se retrouver à faire la vaisselle !

Philippe Bessin
[Source : La Voix du Nord]

Les Sages à la page

On l’attendait comme le messie, la nouvelle formule du site Internet du comité des Sages est en ligne depuis deux jours. Un motif de réjouissance pour Paul Delaby, Jean-Claude Hubert et toute la bande de joyeux seniors qui font vivre le troisième âge et les suivants dans la bonne ville de Lens. Ce site permet de mieux faire connaissance avec cette association très impliquée dans la vie participative de la commune. Plusieurs rendez-vous sont à l’agenda et on attend maintenant de voir apparaître les autres rubriques qui sont annoncées sur le site. L’inauguration est prévue le 15 mars, il n’y a donc pas le feu au lac comme disent les Sages. Ah, au fait, pour cliquer : association-sages-lens.fr

PH. B
[Source : La Voix du Nord]

Éviter les chutes à domicile.

Crampons pour chaussures

Même si l’on se pense toujours aussi actif et en bonne santé qu’à ses 20 ans, lorsqu’on est âgé le risque de chute est plus présent qu’à n’importe quelle autre période de sa vie.
Les statistiques sont flagrantes (une personne de plus de 65 ans sur trois chute chaque année, au-delà de 80 ans, c’est une personne sur deux qui chute au moins une fois chaque année, et les conséquences peuvent être très graves) mais ne doivent pas nous enfermer dans une fatalité.
Heureusement la plupart de ces chutes sont évitables.

– Causes ?
– Aménagements à apporter à domicile ?
– Hygiène de vie ?

Pour visualiser cet article en entier, cliquez sur la source :
[ Source :  ERG@MAG  – N°7 – Février 2012 ]

NOTRE SECRETAIRE EXPOSE SES PHOTOS !

« Du côté de chez nous »… l’exposition à voir près du Cantin

C’est l’histoire de deux voisins, Brigitte et Jean-Claude, qui habitent rue Martin-Luther King, à Lens. Elle tient le commerce de la rue, un salon de coiffure ; lui est enseignant à la retraite et photographe pour l’éternité. On peut justement apprécier ses clichés en poussant la porte du salon et sans être obligé de passer sous la coupe de Brigitte. Une très belle initiative de quartier. PAR YVES PORTELLI…

Tout au début, Jean-Claude Hubert a poussé la porte du salon pour se faire coiffer. Rien de plus pratique pour lui qui venait de s’installer de l’autre côté du mur. C’était il y a dix-sept ans, déjà ! Depuis, le cheveu est devenu rare sur le crâne de l’enseignant à la retraite mais les liens d’amitié sont restés. Brigitte Lardet a rapidement compris que
son voisin était un passionné de photographie. C’est le point de départ d’un processus qui aboutit au vernissage d’une exposition, qui se déroule ce soir. « Je me suis rendu
compte que les clients aimaient beaucoup jeter un oeil sur deux ou trois clichés que Jean-Claude avait exposés au Colisée et que j’avais accrochés dans le salon, et puison
a commencé à montrer à la clientèle des albums complets. Le retour a été étonnant. » La science de Jean-Claude y est sans doute pour beaucoup. Longtemps, le Lensois a bourlingué, un peu partout, en Afrique du Nord, en Amérique latine aussi. Il est revenuavec des clichés saisissants. Depuis plusieurs années, c’est le bassin minier qui
attire son attention et le résultat sur les images fait beaucoup parler d’elles. Ce sont des endroits qui parlent aux gens. Brigitte Lardet l’a bien saisi : « On parle beaucoup de
la pluie et du beau temps dans un salon de coiffure, mais j’ai remarqué qu’avec les photos, les gens osent s’exprimer davantage. Ils se sont rendu compte qu’on pouvait
voyager bien assis sur un fauteuil. » Dans le quartier, l’initiative a fait un peu de bruit. C’est comme ci un dialogue se nouait à nouveau. Ceux qui n’osaient pas dire bonjour,
désormais, opinent du chef. La prochaine étape n’est pas difficile à deviner, ce sera celle de la visite de l’expo. Brigitte Lardet prévient immédiatement : « Il faut oser
pousser la porte et entrer librement pour jeter un oeil. L’important, c’est de les voir et d’en parler. » •
Exposition visible gratuitement au 14 de la rue Martin-Luther-King (près du Cantin). Durée : un trimestre.
(La suivante depuis janvier 2012 s’intitule « Florilège »)
[ Source : La voix du Nord – 18/11/2011]

 

 

 

Des gestes qui sauvent la vie

Un membre de la Croix Rouge explique les premiers gestes à tenir avec un nourrisson ayant avalé un corps étranger.

Ce jeudi 20 janvier 2011, à la salle Paul-Sion s’est tenue la réunion plénière du comité des sages de Lens.

En prélude de cette assemblée, le président Paul Delaby a présenté ses voeux pour 2011, qui sera notamment marquée par la visite de la station thermale de Saint Amand les Eaux le 24 mars, mais aussi un voyage à Boulogne le 26 mai, « sur les pas de Ste Ide « .
Outre le renouvellement des adhésions, des membres de la Croix Rouge de Lens sont venus donner quelques cours de secourisme.
Que ce soit lors d’une fausse route, d’un étouffement ou autre problème, les membres bénévoles de la Croix Rouge ont offert quelques cours sur les premiers gestes qui peuvent sauver une vie.
La prochaine réunion du comité des sages est prévue le jeudi 27 janvier au centre Jouhaux et aura pour thème « l’informatique « .

Christian MARCINIAK
[Source :L’Avenir de l’Artois]