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Un «café des aidants» s’installe le 30 mai pour ceux qui s’occupent de leurs aînés
PUBLIÉ LE 06/05/2013
Par La Voix du Nord
Aider les aidants… Mais de quels aidants s’agit-il? Ce sont ici toutes les personnes, famille ou autres proches, qui s’occupent au quotidien d’une autre personne, âgée ou handicapée.

Café des aidants: premier rendez-vous jeudi 30 mai au centre Dumas avec le psychologue et l’infirmière coordinatrice du CLIC de Lens-Liévin.
Déjà 37 cafés des aidants existent en France dont trois dans le Pas-de-Calais. Un nouveau lieu s’installe dans la Communauté d’agglomération de Lens-Liévin par les bons soins du CLIC (Centre local d’informations et de coordination), association qui informe et aide les personnes de plus de 60 ans sur ce secteur. Le premier rendez-vous est fixé au 30 mai de 15 h 30 à 17 h au centre Dumas de la Grande Résidence. Sortez la cafetière !
« Qu’est-ce-qu’un aidant ? », « Comment ne pas s’enfermer dans la relation aidant-aidé ? », « Je n’en peux plus mais je n’ai pas le choix »… A chaque « café » une thématique. Un rendez-vous mensuel et gratuit est programmé au moins jusqu’en mai 2014. L’accès est libre, on peut y venir quand on le souhaite . Pas la peine d’arriver à l’heure pile (on n’est pas au bureau) ou d’assister à toutes les séances. L’accent est mis sur un lieu de rencontre sans contrainte. De quoi satisfaire des gens qui savent ce qu’accompagner un proche au quotidien veut dire, avec les joies mais aussi les contraintes.
« L’augmentation de la durée de vie entraîne aussi davantage de perte d’autonomie . Et les familles, qui ne sont pas des professionnels, risquent vite de se sentir submergées « , explique Jean-Pierre Lhomme, président du CLIC de Lens-Liévin, porteur du projet en partenariat avec le conseil général, la Ville de Lens, l’ANGDM (au titre de l’action sociale auprès des ayants droit du régime minier), la caisse de retraite Malakoff Médéric et l’Association française des aidants (AFA)
« Le café des aidants est une marque déposée », souligne une permanente de l’AFA, association créée à la suite de la canicule de 2003 « alors que certaines familles étaient accusées d’abandonner leurs vieux ». Pour les soutenir, les conseiller, les soulager, le nouveau café lensois est un lieu d’échanges autour d’un psychologue, d’une infirmière et d’une coordinatrice du CLIC (tour Béjart à la Grande Résidence). Des expériences menées ailleurs, on retient que dix à quinze personnes se retrouvent généralement à chaque séance. Café ou thé selon les goûts… « Les aidants non professionnels accompagnant un proche malade, dépendant ou handicapé, peuvent échanger conseils et expériences », indique la plaquette de présentation. D’ici le jour J, il reste à faire savoir le plus largement possible que ce service existe. « Il est important que la population la plus large possible soit informée, par exemple par le biais des médecins traitants », souligne Arnaud Nestor, psychologue.
Pris en sandwich
Le référent lensois mise sur les liens que vont tisser entre elles des personnes qui ont parfois du mal à parler de leurs difficultés avec leurs propres enfants ou leurs frères et sœurs. Nombreux sont ceux qui se retrouvent « pris en sandwich » pour reprendre l’expression d’une représentante de la caisse de retraite partenaire. A savoir les aidants qui s’occupent à la fois d’un père ou d’une mère et de leurs enfants. Dans ces conditions, un « pétage de plombs » peut arriver à tout le monde ! « C’est difficile d’en parler au quotidien car on a l’impression qu’on va casser les pieds à tout le monde », confirme l’infirmière coordinatrice, Isabelle Péro. Là on se sent entendu par des gens qui sont dans la même situation, qui connaissent les mêmes angoisses ». Une façon de rompre l’isolement qui guette parfois celui ou celle qui s’occupe d’un être aimé.
PH. B.
Le premier « café des aidants » se tiendra jeudi 30 mai, de 15 h 30 à 17 h au centre Dumas. Gratuit et sans inscription. Contact : CLIC de Lens-Liévin au 03 21 20 08 00.
LES SAGES EN VISITE AU LOUVRE-LENS
HOMMAGE À NOS AMIS DISPARUS
Un sombre nuage est venu obscurcir le ciel au-dessus du Comité des Sages puisque trois de nos adhérents nous ont quittés. Au nom de tous les membres de notre association, nous avons transmis nos condoléances et notre amical soutien à leurs familles.
J-C Hubert
GUY SAINTENOY
Malgré son handicap de mal-voyant, il s’était impliqué « corps et âme » dans le Bureau et la co-animation de la Commission Santé dont il était même le Secrétaire : grâce à son matériel informatique sophistiqué, il pouvait ainsi faire transcrire ses enregistrements audios. Il laisse une place vide qu’il sera difficile de combler tant nos liens étaient étroits : tous les jours, nous recevions ses petits mails à la fois informatifs, sur telle ou telle question qui pourrait nous intéresser, et toujours alimentés de quelques blagues et bons mots amicaux. Personnellement, je vais regretter mon « correcteur » de fautes de frappe dont je me plaisais à dire que c’était « lui, le non-voyant qui ‘voyait‘ le premier mes fautes » dans les comptes-rendus que je transmettais. Nous penserons toujours à toi, Guy, à chaque réunion du Bureau.

MAURICE DENIS
Il participa au Conseil d’administration et fut un membre actif de la Commission Histoire de Lens. Il nous transmit son savoir encyclopédique sur le RCL lors d’une visite du stade Bollaert qu’il anima avec beaucoup de passion. Ces petites histoires humoristiques et ses nombreuses blagues nous manqueront aussi.
JACQUELINE HOCQUET
C’était une personne discrète mais toujours intéressée et fidèle à nos réunions.
CONFÉRENCE « DIÉTÉTIQUE » du 31 janvier 2013
Nicole, 65 ans : l’importance de trouver un équilibre pour être bien dans son assiette
PUBLIÉ LE 05/02/2013 Par La Voix Du Nord
| COMITÉ DES SAGES DE LENS | Premier rendez-vous de l’année pour les adhérents du Comité des sages de Lens. Jeudi, le centre social Dumas les a accueillis pour une rencontre avec Anne Durot, diététicienne au centre hospitalier de Lens. L’équilibre alimentaire, un point important pour la santé des personnes âgées en particulier. Dans la salle, Nicole, 65 ans, était friande de conseils. Et dans sa salle à manger, comment ça se passe ? Elle se met à table…

Après ce premier rendez-vous du Comité des sages consacré à l'équilibre alimentaire, Nicole compte faire un peu plus attention.
PAR CAMILLE RAAD
Nicole a raison : il est toujours intéressant de rencontrer une diététicienne, quel que soit l’âge. Parce qu’on « entend tout et n’importe quoi ». Boire un verre de vin rouge par jour, ingurgiter un litre et demi d’eau, manger cinq fruits et légumes par jour, etc. Bref, on a tous de quoi s’y perdre dans les messages véhiculés ici ou là. Difficile de faire le tri… Sauf qu’à « partir d’un certain âge, le corps subit des changements, les besoins alimentaires sont différents ». Les envies aussi. Nicole le sait bien, elle qui était « très carnivore quand (elle) était jeune. Je pouvais manger de la viande, quasiment pas cuite. Maintenant, le seul fait de voir de la viande lorsque je fais des courses, par exemple, me fait ressentir un écoeurement. Ça ne me donne pas du tout envie. Je me force à en manger parce qu’il le faut. Sinon, le soir, je mangerais seulement un bol de potage. S’il n’y avait pas mon mari, je ne me mettrais même pas à table. Mais ce n’est pas bon, pas normal. » Et dangereux surtout.
« Signaux d’alarme »
Anne Durot, la diététicienne et nutritionniste du CHL, a d’ailleurs averti son auditoire des risques liés à la dénutrition. Revenus insuffisants, perte d’autonomie, veuvage, solitude, médicaments font partie des dangers qui y mènent. Les conséquences sont importantes : aggravation des pathologies, voire décès, ostéoporose… « Les produits laitiers, c’est pas non plus mon truc, confie la sexagénaire.
La diététicienne m’a donné des petits signaux d’alarme. J’ai la chance de ne pas avoir d’ostéoporose, mais on continue à vieillir et ça ne va certainement pas arranger les choses. Je vais donc regarder les choses avec plus d’attention, faire plus d’efforts. » Même s’« il faut prendre les grandes lignes. Elle a donné quelques pistes, qu’il faudrait que je suive, mais il ne faut pas que ça devienne obsessionnel.
Si on me dit : il faut manger 30 grammes de ça, boire un litre de ça… Ça va m’énerver. Il faut un équilibre. » Un équilibre qu’elle a déjà trouvé avec son diabète. « Je mange quand même un gâteau de temps en temps. Il faut savoir doser. » Autre facteur à prendre en compte avec l’âge, plus féminin : « La ménopause. C’est un bouleversement important. On prend du poids, ça nous perturbe. » Pourtant, hors de question de parler de régime, autre voie royale vers la dénutrition. Nicole préfère s’activer. « On bouge moins à la retraite. Personnellement, je vais à la piscine, au marché à pied. Mais quand il fait mauvais dehors, j’ai tendance à prendre la voiture. » La joyeuse dame fait aussi la lecture aux plus jeunes, donne des cours. « C’est une forme d’activité intellectuelle, et ça fait du bien aussi. » Ça évite l’isolement ou la baisse de moral qui pourraient mettre en berne l’appétit.
Nicole va donc faire des efforts mais continuer à savourer les petits plaisirs de la vie.
Comité des sages de Lens, centre Jouhaux, rue Eugène-Bar, 62 300 Lens ;http://association-sages-lens.fr ; association-comite.sages.lens@orange.fr
PRIX CARSAT
Roland Legras qui avait participé au nom du Comité des Sages, au prix CARSAT « Retraite et bénévolat », présente aux membres du Bureau, le 4ème prix que nous avons remporté.
Une nouvelle fois, notre association est mise à l’honneur et récompensée,
pour les activités nombreuses et variées que nous proposons à nos adhérents.
Que toutes celles et ceux qui s’y impliquent en consacrant une bonne part
de leur temps, en soient remerciés.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE NOS 10 ANS
NOUS AVONS FETE NOS 10 ANS !
Dix ans d’âge pour le comité des sages
et pourvu que ça dure !
| VIE ASSOCIATIVE |
Pierre Chapouthier avait été le premier de cordée. L’ancien élu lensois, militant socialiste de toujours, avait été élu président du comité des sages en 2001

Les fidèles du comité remplissaient abondamment les lignes de la troupe en marche du comité des sages.
Créé en 2001 sous l’égide de la municipalité qui souhaitait utiliser les forces vives des personnes du 3e âge, retraitées le plus souvent, pour créer un lien intergénérationnel fort. Jusqu’en 2008, Pierre Chapouthier avait créé les conditions du fonctionnement du comité.
Depuis, Paul Delaby a pris le relais. L’assemblée générale qui s’est déroulée jeudi soir a été l’occasion de rendre hommage à son prédécesseur et à tous les pionniers aujourd’hui disparus. Le fait est que plus qu’ailleurs, les membres du bureau directeur avancent en âge. Paul Delaby a donc insisté sur le besoin de sang neuf dans les rangs. Le surmenage guette la cheville ouvrière des sages.
Une collaboration efficace En attendant de voir les bénévoles volontaires sortir des rangs, la lecture des différents rapports met finalement en exergue un fait majeur : la collaboration efficace, gagnante-gagnante avec le monde de l’Éducation nationale. Au sein des écoles en ville, des collèges (Jean Zay, Jean-Jaurès notamment) ou des lycées (Robespierre en particulier) on se félicite des actions intergénérationnelles établies. Des pistes sont en cours de réflexion concernant une collaboration avec le lycée Béhal. Manifestement, les jeunes apprécient l’expérience des retraités et ces derniers apprécient d’être formés par les générations montantes aux nouvelles technologies. Paul Delaby aimerait formaliser davantage les protocoles d’accord avec l’inspection académique.
Les actions liées à la citoyenneté, l’offre culturelle destinée aux anciens, l’accès à Internet, etc. ont fait l’objet d’un résumé classique de la part du comité consultatif des sages. Pour le reste, l’élection prévue au programme n’a pas bouleversé la donne : Paul Delaby est toujours président.
YVES PORTELL
http://association-sages-lens.fr/
[Source : La Voix du Nord]
Publié le 17/11/2012
Paul, Jean-Claude et Roland dans les locaux de l’Avenir de l’Artois
ANNIVERSAIRE
Les Sages fêtent leurs dix ans ce jeudi salle Dumas

Le président était déjà parmi les membres fondateurs en 2002 lorsque le comité des Anciens (c’était son nom d’époque) avait été mis sur pied en même temps que quatre autres comités (de trois quartiers et des jeunes). « Lors de sa nouvelle mandature, Guy Delcourt avait voulu mettre cela en place, en veillant à ce qu’aucun élu n’y figure, » rappelle le Lensois. Réélu en mars 2008, le maire socialiste renoue avec les trois conseils de quartiers pilotés par l’adjoint de quartier référent. Fin de non-recevoir pour Paul Delaby : « En novembre 2008, on a décidé de continuer en étant indépendant et en exigeant une participation d’adhésion de cinq euros. À la fin 2011, on était à 134 membres ». Néanmoins, on trouve douze adhérents du comité des sages parmi les inscrits aux conseils de quartiers, « à titre individuel » souligne encore le président.
De ces dix années passées, les membres se souviennent notamment du gros travail intergénérationnel fait sur la citoyenneté avec l’élaboration d’une charte en 2003 ou encore les opérations école ouverte pendant l’été au lycée Béhal. Mais c’est surtout le travail quotidien qui refait surface parmi les souvenirs et les organisations des trois ou quatre assemblées générales annuelles.
Sur l’évolution de la ville, les membres confirment qu’ils font des propositions : « Comme par exemple sur l’amélioration de la vie des personnes âgées. On ne peut pas dire qu’on ne donne pas notre avis mais bon, on n’a pas de retour même si le maire souligne qu’on fait du bon boulot » rétorque Roland Legras des commissions intergénérationnel, sécurité et cadre de vie. D’autres sujets interpellent évidemment nos « Sages ».
Le stationnement payant ? « Il était difficile d’y échapper. Après, les modalités, c’est autre chose » répond du tac-au-tac Paul Delaby.
Le nouveau logo de la Ville ? « On ne peut pas dire que la commission histoire de Lens y était favorable. La modernité, c’est bien mais c’est bien également de connaître ses racines. Regardez le succès du livre sur l’Art déco » tempère Roland Legros.
L’implantation de la cyber base à l’école Jean-Macé ? « Il faudra voir quel public viendra. Mais c’est bien qu’il n’y ait pas tout dans le centre-ville » affirme Jean-Claude Hubert le secrétaire.
M. Pruvost.
– AG jeudi 15 novembre, 14h30 à la salle Dumas.
Un hommage sera rendu à Pierre Chapouthier.
[ Source : L’Avenir de l’Artois ]
jeudi 15.11.2012
UN DE NOS ADHÉRENTS MIS À L’HONNEUR
Adonis Roger récompensé
Le conseil municipal a profité du 8 mai pour remettre la médaille d’honneur de la ville à un concitoyen lensois.
Adonis Roger, 77 ans, a reçu cette récompense des mains de Philippe Rayter, conseiller municipal mais également garde d’honneur de la nécropole nationale de Lorette, comme lui.
Titulaire d’un diplôme de capacité en droit, le Lensois a exercé trois années au service de l’État puis quarante et un ans au service de la fonction publique hospitalière, à Lens puis à Armentières. En 1999, il a pris sa retraite et a été nommé directeur honoraire de l’hôpital armentiérois. En plus de son activité à Notre-Dame de Lorette, Adonis Roger est administrateur de l’APSA depuis 1974, mais aussi membre du comité des sages de Lens dans la commission histoire locale.
« Lorsque je suis entré à la garde il y a vingt-quatre ans, on m’avait dit que ce n’était que pour un an, se souvient-il. Mais il faut se méfier de ce genre de propos dans une association, et on m’a vite fait entrer au bureau… » Adonis Roger prendra des responsabilités, jusqu’à devenir chef du groupe lensois, d’octobre 2010 à février dernier.
Le garde d’honneur était entré dans l’association en mémoire de son grand-père, et ne se fait pas de souci pour la relève. « Christophe, mon secrétaire, était tout désigné. Et l’association a la chance de recruter facilement des jeunes. »
A. H.
PHOTO DELPHINE PINEAU
[ Source : La Voix du Nord ]
mercredi 09.05.2012