Santé : conférence sur la glande thyroïde

Le professeur Wemeau par de la thyroïde

Le professeur Wemeau a répondu à de nombreuses questions du public. Plus de soixante personnes ont assisté à cette conférence sur la glande thyroïde.

Régulièrement le comité des sages de Lens organise des réunions débats sur le thème de la santé, animées par des professeurs de renommée internationale comme ce fut encore le cas mercredi 28 septembre au centre Alexandre-Dumas.

La commission santé avait donc invité le professeur Jean-Louis Wemeau, chef de clinique endocrinologie-diabétologie à l’hôpital Claude-Huriez de Lille. «  Parmi les nombreuses glandes à sécrétion internes qui déversent une cinquantaine d’hormones dans le sang, la glande thyroïde mérite une attention toute particulière, du fait de l’importance qu’elle joue dans le fonctionnement de l’organisme humain », détaille, le professeur, en préambule de son exposé.
Lors des échanges entre l’orateur et le public, les effets des radiations liées au nucléaire, mais aussi la catastrophe de Tchernobyl ont été évoqués, ainsi que l’importance de l’iode dans l’organisme pour renforcer la glande thyroïde. « Si la glande thyroïde est riche en iode, elle est plus forte », précise Jean-Louis Wemeau en réponse à une question dans l’auditoire.
Durant les débats, le cancer de la glande thyroïde a été évoqué, le professeur n’hésitant pas à préciser que celui-ci était celui qui évoluait le plus lentement et qui se soignait le mieux.
Le professeur a également affirmé que le nuage radioactif qui a survolé la France peu après « Tchernobyl », n’avait eu aucune incidence sur le nombre de cancers.
Une idée reçue a également été balayée durant cette rencontre, celle concernant l’allergie à l’iode : « L’allergie à l’iode n’existe pas », a martelé l’orateur à un public visiblement étonné. « Quant à la possibilité de vivre sans glande thyroïde, cela est tout à fait possible, même si cela est beaucoup moins confortable », conclut-il.
À noter que l’assemblée générale du comité des sages se tiendra le jeudi 24 novembre à 9h30 à la salle Paul-Sion.

Christian MARCINIAK
[Source : L’avenir de l’Artois]