UN DE NOS ADHÉRENTS MIS À L’HONNEUR

 Le garde d’honneur de Lorette   a reçu la médaille de la Ville

 

Adonis Roger récompensé

Le conseil municipal a profité du 8 mai pour remettre la médaille d’honneur de la ville à un concitoyen lensois.

Adonis Roger, 77 ans, a reçu cette récompense des mains de Philippe Rayter, conseiller municipal mais également garde d’honneur de la nécropole nationale de Lorette, comme lui.

Titulaire d’un diplôme de capacité en droit, le Lensois a exercé trois années au service de l’État puis quarante et un ans au service de la fonction publique hospitalière, à Lens puis à Armentières. En 1999, il a pris sa retraite et a été nommé directeur honoraire de l’hôpital armentiérois. En plus de son activité à Notre-Dame de Lorette, Adonis Roger est administrateur de l’APSA depuis 1974, mais aussi membre du comité des sages de Lens dans la commission histoire locale.
« Lorsque je suis entré à la garde il y a vingt-quatre ans, on m’avait dit que ce n’était que pour un an, se souvient-il. Mais il faut se méfier de ce genre de propos dans une association, et on m’a vite fait entrer au bureau… » Adonis Roger prendra des responsabilités, jusqu’à devenir chef du groupe lensois, d’octobre 2010 à février dernier.
Le garde d’honneur était entré dans l’association en mémoire de son grand-père, et ne se fait pas de souci pour la relève. « Christophe, mon secrétaire, était tout désigné. Et l’association a la chance de recruter facilement des jeunes. »
A. H.
PHOTO DELPHINE PINEAU

[ Source : La Voix du Nord ]
mercredi 09.05.2012

LIBRE CONTRIBUTION DE Mme BERNARD

Libre contribution de Mme Monique Bernard
suite à l’article de la Voix du Nord sur le stationnement et le stop-bus.

♦  Article de La Voix du Nord :  Et si la solution se trouvait dans la navette ?
lundi 30.04.2012, 05:02 – La Voix du Nord
Il y a peu, nous abordions le problème du commerce en centre ville, partant du constat que la rue de Paris peinait à voir s’ouvrir de nouvelles boutiques. Parmi les réactions de commerçants et de clients recueillies, a rejailli la question du stationnement, payant ? pas payant ? Edmond a éveillé notre attention sur un aspect collatéral : la ligne stopbus. « Quand la municipalité a instauré la navette, nous la prenions pratiquement toujours car elle s’arrêtait tous les 200 m ». Il avait garé sa voiture au parking Bollaert « qui était gardé, cela devait coûter 0,40 E. » Pourquoi si peu de succès alors ? La faute, selon lui, à un désintérêt des élus et de Tadao pour ce service pourtant pratique.

♦  Contribution de Mme Monique Bernard
          → Horaire du Stop-bus à Bollaert : sens 9 bis – Grand Condé : 8h26, 10h26, 13h26 (donc 3h après), 15h26, 16h26, 17h20 (et après ???)
Grand Condé – 9bis : 8h05, 10h05, 13h05 (notre trou de 3h), 15h05, 16h05, 17h05 (et après ???)
Rotation pas assez fréquente : 15 mn serait bon
Comme en général, ils finissent trop tôt. Les commerçants terminent à 19h, ils doivent nettoyer leurs magasins et ne sont donc prêts que vers 20h. S’ils mettaient leur voiture à Bollaert, ce qui serait merveilleux, quelle navette les y conduirait?

→ Navettes : elles existent depuis les quartiers vers le centre ville et les marchés quand les autres lignes sont moins présentes (voir dépliant Stopbus)

À qui le tort?
On demande des moyens de transport et on ne s’ en sert pas. On irait presque avec sa voiture dans les magasins; surtout ne pas marcher (notre commission Santé a encore bien du travail à faire !)
Résultat : pas de stationnement. Tout le monde est d’ accord mais c’ est au voisin de faire l’ effort…..c’ est tellement dans notre mentalité!!!
Au début, les rotations étaient plus fréquentes (20 mn); il y avait 3 ou 4 personnes quand ce n’était pas 0 (je le prends); alors où est la responsabilité?
En période de crise, peut-on faire tourner des bus presque vides au prix de l’essence, des salaires etc.  donc les prestations diminuent.

NOTRE AMI PIERRE NOUS A QUITTÉS

Pierre lors du voyage à Saint Amand en mars 2011

Président fondateur du Comité des Sages, Pierre nous a quittés précipitamment. Il a marqué notre association par son engagement, par sa constante activité dans nos différentes instances, par sa volonté farouche d’être au service des « anciens » et de défendre les valeurs de respect des autres et de citoyenneté, notamment auprès des jeunes. Il va nous manquer mais nous poursuivrons la mission que nous avons engagée à ses côtés.

 

 

 

 

 

Voici l’article qui est paru dans l’Avenir de l’Artois, ce jeudi 29 mars 2012

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

INVITATION à l’exposition sur l’église Saint Wulgan

INVITATION

 

 

Quelques membres du Comité ont eu le plaisir d’avoir une guide passionnée et passionnante, en la personne de Claude Giraud qui nous présenta et commenta la magnifique exposition qu’elle a réalisée en l’église Saint Wulgan.

 

 

                                     Un public attentif, accroché aux paroles de la « guide ».
                         Superbes vitraux créés par le Père Cholewska; moine de Wisques.

 

 

 » Vieillir « 

A mes vieux amis dont le cerveau est toujours jeune !
Extrait du livre de Bernard Pivot paru en avril 2011 : Les mots de ma vie

Vieillir, c’est chiant. J’aurais pu dire : vieillir, c’est désolant, c’est insupportable, c’est douloureux, c’est horrible, c’est déprimant, c’est mortel.

Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste. Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira. Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance. On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau. On se sentait conquérant. Invulnérable. La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante. Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme.

Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps – mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge. J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard. Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans l’apartheid de l’âge. Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants. « Avec respect », « En hommage respectueux », « Avec mes sentiments très respectueux ». Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ? Les cons ! Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !

Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place. J’ai failli la gifler. Puis la priant de se rassoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué. « Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée. J’ai pensé que… » Moi aussitôt : «Vous pensiez que…? — Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous assoir. – Parce que j’ai les cheveux blancs? – Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée…– Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous? –Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge… –Une question de quoi, alors? – Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois…» J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.

Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, ne renoncer à rien. Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni au rêve. Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent. C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie. La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce. J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart, soit, du même, l’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révèleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà. Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps. Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. En années? En mois? En jours? Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital. Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération. Après nous, le déluge? Non, Mozart.

Un ami très cher nous a quittés

Julien Delaby, ancien secrétaire régional de la CFDT, est décédé
mercredi 08.02.2012, 05:28 – P.-L. F.


Julien Delaby est décédé à l’âge de 79 ans.

| DISPARITION |
Julien Delaby, ancien secrétaire régional de la CFDT (de 1975 à 1988) est décédé hier à l’âge de 79 ans. Pascal Catto, l’un de ses successeurs à la tête de l’union régionale, est touché : « Il était là en 1964 quand la CFTC s’est scindée et que la CFDT a vu le jour. Il a apporté beaucoup à la région, c’était un visionnaire. » …

Et Pascal Catto de citer des actions menées par Julien Delaby : « Il est à l’initiative de la caisse nationale d’action syndicale, une caisse de solidarité pour permettre de faire face aux jours de grève. » Autre morceau de bravoure : « Il me racontait aussi qu’il s’est retrouvé dans le bureau de Pierre Mauroy pour convaincre la Région d’investir dans le ferroviaire. Le transport collectif régional, qui est devenu le TER, était né. » Martine Aubry, maire de Lille, ne s’y est pas trompée en rendant hommage à cette figure du syndicalisme: « Armé d’un inaltérable sens de l’engagement, d’une formidable énergie, il se battait pour une transformation de la société. Je me souviens de ses combats récents pour une réforme juste des retraites ou aux côtés des femmes vivant sous le seuil de pauvreté. » Julien Delaby était aussi à l’origine de la création de l’Imprimerie artésienne, une SCOP basée à Liévin. Attaché à la région où il est né, il était encore un ardent défenseur du classement du bassin minier au patrimoine mondial de l’humanité. Preuve qu’il était toujours impliqué dans la vie sociale, Julien Delaby, qui appartenait au comité des sages de Lens (une sorte de conseil de concertation), émettait encore très récemment le souhait de sensibiliser la population au fait que l’amiante n’était pas la seule matière toxique à menacer la santé des travailleurs.

[Source : La Voix du Nord]

Éviter les chutes à domicile.

Crampons pour chaussures

Même si l’on se pense toujours aussi actif et en bonne santé qu’à ses 20 ans, lorsqu’on est âgé le risque de chute est plus présent qu’à n’importe quelle autre période de sa vie.
Les statistiques sont flagrantes (une personne de plus de 65 ans sur trois chute chaque année, au-delà de 80 ans, c’est une personne sur deux qui chute au moins une fois chaque année, et les conséquences peuvent être très graves) mais ne doivent pas nous enfermer dans une fatalité.
Heureusement la plupart de ces chutes sont évitables.

– Causes ?
– Aménagements à apporter à domicile ?
– Hygiène de vie ?

Pour visualiser cet article en entier, cliquez sur la source :
[ Source :  ERG@MAG  – N°7 – Février 2012 ]

NOTRE SECRETAIRE EXPOSE SES PHOTOS !

« Du côté de chez nous »… l’exposition à voir près du Cantin

C’est l’histoire de deux voisins, Brigitte et Jean-Claude, qui habitent rue Martin-Luther King, à Lens. Elle tient le commerce de la rue, un salon de coiffure ; lui est enseignant à la retraite et photographe pour l’éternité. On peut justement apprécier ses clichés en poussant la porte du salon et sans être obligé de passer sous la coupe de Brigitte. Une très belle initiative de quartier. PAR YVES PORTELLI…

Tout au début, Jean-Claude Hubert a poussé la porte du salon pour se faire coiffer. Rien de plus pratique pour lui qui venait de s’installer de l’autre côté du mur. C’était il y a dix-sept ans, déjà ! Depuis, le cheveu est devenu rare sur le crâne de l’enseignant à la retraite mais les liens d’amitié sont restés. Brigitte Lardet a rapidement compris que
son voisin était un passionné de photographie. C’est le point de départ d’un processus qui aboutit au vernissage d’une exposition, qui se déroule ce soir. « Je me suis rendu
compte que les clients aimaient beaucoup jeter un oeil sur deux ou trois clichés que Jean-Claude avait exposés au Colisée et que j’avais accrochés dans le salon, et puison
a commencé à montrer à la clientèle des albums complets. Le retour a été étonnant. » La science de Jean-Claude y est sans doute pour beaucoup. Longtemps, le Lensois a bourlingué, un peu partout, en Afrique du Nord, en Amérique latine aussi. Il est revenuavec des clichés saisissants. Depuis plusieurs années, c’est le bassin minier qui
attire son attention et le résultat sur les images fait beaucoup parler d’elles. Ce sont des endroits qui parlent aux gens. Brigitte Lardet l’a bien saisi : « On parle beaucoup de
la pluie et du beau temps dans un salon de coiffure, mais j’ai remarqué qu’avec les photos, les gens osent s’exprimer davantage. Ils se sont rendu compte qu’on pouvait
voyager bien assis sur un fauteuil. » Dans le quartier, l’initiative a fait un peu de bruit. C’est comme ci un dialogue se nouait à nouveau. Ceux qui n’osaient pas dire bonjour,
désormais, opinent du chef. La prochaine étape n’est pas difficile à deviner, ce sera celle de la visite de l’expo. Brigitte Lardet prévient immédiatement : « Il faut oser
pousser la porte et entrer librement pour jeter un oeil. L’important, c’est de les voir et d’en parler. » •
Exposition visible gratuitement au 14 de la rue Martin-Luther-King (près du Cantin). Durée : un trimestre.
(La suivante depuis janvier 2012 s’intitule « Florilège »)
[ Source : La voix du Nord – 18/11/2011]